Les vampires ont toujours été ignorés mais ils sont concernés et victimes de l’épidémie de SIDA qui frappe la planète.
Note : Cet article est bien sûr à prendre au 2nd degré.
Le nombre de vampires aux Etats-Unis a diminué de façon drastique. Alan Crawford, professeur de Religions Comparatives à l’université de Berkely, déclarait :
“ Il est de plus en plus dangereux de boire le sang de n’importe qui. Les hôpitaux sont maintenant équipé d’appareils permettant de détecter le virus avant une transfusion, les toxicomanes peuvent de procurer des seringues stérilisées, le préservatif permet une sexualité sans risque mais rien n’a été fait pour que les vampires puisse se nourrir et absorber du sang sans risque d’attraper le virus du Sida.
Mary Sanger est une vampire habitant le sud de la Californie. Elle a contracté le virus, il y a quatre ans, en mordant un jeune homme qui a choisit de garder l’anonymat. Elle est l’une des premières vampires à briser le silence et a enfin parler des difficultés d’être un vampire dans les années Sida.
“ En premier lieu je refuse le nom de vampire, qui a une connotation péjorative. Je préférerai le terme “ mort différemment ”. Le problème du Sida a toujours été négligé par les politiciens conservateurs qui ne voient en ses victimes que des personnes indésirables pour notre société : homosexuels, toxicomanes, prostituées. Pour les vampires c’est dix fois pire. D’après Pat Robertson, député conservateur, “ les vampires doivent se résigner à mourir ”. Nous ne pouvons pas accepter ce genre de propos. Il s’agît d’une discrimination raciale. Cette discrimination se retrouve également parmi les victimes de ce fléau. En effet, lors de conventions, conférences ou émission de télévision, les vampires ne sont jamais représentés ni même évoqués. La seule raison est que nous leur faisons peur, tels des pestiférés. Mais de quoi ont-ils peur ? que nous leur communiquions le virus ? ”
La cause de propagation du Sida parmi la communauté des morts-vivants, est le fait que la plupart des gens ne savent pas qu’ils sont des vampires séropositifs. Ils attribuent souvent les symptômes au stress ou à leurs hallucinogène favoris. Des experts disent que les symptômes majeurs sont des nausées, perte d’appétit, baisse de sentiments de violence, humeur changeante, complexe vis à vis de son teint pâle. Si vous pensez être un vampire infecté par le virus HIV, n’hésitez pas à consulter. Vous devez contacter la Fondation Carnégie pour les morts-vivants 1430 Sunset Drive, Modesto, CA 90210 USA.
Nous avons rencontré le Docteur Richard Hedd, un des plus imminents médecins capables de traiter les vampires, et lui avons posé quelques questions :
- Si je contracte le virus du Sida pendant que je suis vivant et que je devienne un vampire par la suite, vais-je devenir un Vampire HIV ?
Non, une personne malade ou séropositive avant sa “ transformation ” en vampire, ne sera pas infecté dans sa deuxième vie. Mais un vampire sain qui mord une personne vivante infectée par le virus, ou un vampire ayant un rapport sexuel avec un autre vampire, risque de contracter la maladie.
- L’utilisation d’un préservatif durant la morsure peut-elle être une protection efficace ?
Pas vraiment. L’abstinence est le meilleur moyen de se protéger du virus. Le problème des vampires est que sans consommation de sang régulière, ils meurent.
- Dernièrement, j’ai ressenti une sensation de brûlure en mangeant de l’ail. Cela veut-il dire que je suis un vampire ?
Pas nécessairement. Vous pouvez juste être un vampire hypocondriaque. J’ai vu différent cas où les patients s’imaginaient avoir des symptômes de morts-vivants.
On entend souvent que le Sida est une punition de Dieu pour débarrasser le monde des pêcheurs. Le Sida des vampires peut-il être un parfait exemple de cette théorie ?
Mon opinion professionnelle est que Dieu a créé le Sida pour punir les pêcheurs qui ont eu des rapports sexuels avec des singes et que sa prolifération dans le grand public, incluant les vampires, n’est qu’un malheureux accident.
Traduit de l’américain par Vincent Gria.