Déjà, les légendes et croyances indiennes mentionnaient cet étrange animal/homme. Les anciennes tribus le nommaient Windigo, Sasquatch ou Sokquetatlt (chevelu géant), ou encore O-mah, Tsonaqua, Bukwas, Selatiks, Toké-mussi, Scweneyti.
Le nom de Bigfoot (grand pied) apparaîtra au Canada. On a retrouvé des empreintes de pieds de 45 centimètres de long. Les premières apparitions modernes parviennent de prospecteurs et de trappeurs qui l’ont observé en Colombie Britannique en 1811. Quelque soit le nom, la description reste similaire. Un géant poilu brun ou roux, de 2 mètres à 3 mètres 20 de hauteur, d’allure humaine avec des bras démesurés. On peut facilement comparer le bigfoot du continent américain, à son « cousin » asiatique, le Yéti. Il préfère la protection des montagnes et des forêts, aux plaines et autres grandes étendues.
En 1920, fut abattu entre la Colombie et le Venezuela, un homme-singe. On a longtemps essayé de faire croire qu’il existait un lien entre cette créature et le bigfoot. Il faudra attendre les années 70 pour que des preuves soient apportées afin de démontrer que cette photo était un canular.
En 1941, des ouvriers qui travaillaient sur une voie ferrée, furent interpellés par les cris de terreur d’une mère de famille et de ses enfants qui pique-niquaient dans les environs. Un bigfoot s’était emparé de leur panier de nourriture. Les ouvriers se rendirent sur place et constatèrent qu’il y avait de nombreuses traces de pas de taille importante, une clôture avait été détruite et le panier avait disparu.
En 1955, un crâne fut retrouvé et analysé par le docteur Robert Denton qui ne put déterminer l’origine animale de l’ossement. Malheureusement, ce crâne fut perdu dans les archives de l’université.
En 1958, une empreinte fut découverte par un bûcheron dans une forêt et un moulage fut effectué. D’autres empreintes seront découvertes en 1969.
Depuis, on a pu récupérer d’autre empreintes, mais également des poils analysés par des laboratoires indépendants. Le verdict est tombé : « Les poils d'un grand primate, d'espèce inconnue».
Il y aurait eu une capture de bigfoot en juillet 1884. Ned Austin, conducteur de train, stoppa sa machine près de Yale, en Colombie Britannique, car une créature velue était allongée au bord de la voie.
Des passagers descendirent du train pour poursuivre « l’animal » qui s’enfuyait. Il fut rattrapé et ligoté. Il s’agissait d’un jeune « homme-singe ». Le jeune bigfoot fut vendu au cirque Barnum qui l’exhiba sous le sobriquet de Jacko. Jacko mourut quelques mois plus tard.
Témoignages
Décembre 1955, déposition enregistrée au tribunal d’Edmonton (Canada) : « Je pouvais voir une partie de la tête de l'animal et le haut de l'une de ses épaules. Un instant plus tard, il se redressa et s'avança à découvert. Et là, je vis que ce n'était pas un ours. Ma première impression fut que j'avais à faire à un homme énorme de 1, 80 mètres de haut, de presque 90 centimètres de carrure et pesant probablement dans les 130 kilos. Il était couvert de la tête aux pieds, de poils brun foncé à l'extrémité argentée. Mais quand il s'approcha, je vis à ses seins que c'était une femelle. Et pourtant, son dos n'avait pas la courbure de celui d'une femme. Il était large et droit, des épaules aux reins. Les bras de la créature étaient plus épais que ceux d'un homme, et plus longs, au point de descendre presque jusqu'aux genoux. Proportionnellement, ses pieds étaient plus grands que ceux d'un homme, une douzaine de centimètres de large à l'avant, puis se rétrécissant sensiblement vers les talons. Quand elle marchait, c'est le talon qui touchait le premier le sol et je pus voir la peau gris-brun de sa plante de pied. La créature s'approcha du fourré où j'étais caché, à 5 ou 6 mètres de moi. Ses lèvres s'enroulèrent autour des feuilles pendant qu'elle les mangeait. J'étais assez près pour voir que ses dents étaient blanches et régulières. La forme de la tête de la créature ressemblait à celle d'un noir. Le nez était large et aplati. Les lèvres et le menton s'avançaient au-delà du nez, mais les poils qui recouvraient la tête, ne laissant nues que les zones autour de la bouche, du nez et des oreilles, donnaient à la créature, un air autant animal qu'humain. Aucun poil, y compris ceux recouvrant l'arrière de la tête, ne dépassait les 2 ou 3 centimètres et ceux du visage étaient bien plus courts. Ses oreilles avaient la forme de celles d'un homme. Mais ses yeux étaient petits et noirs comme ceux d'un ours. Et son cou, aussi, n'était pas humain, plus épais et plus court que celui de tous les hommes que j'avais pu voir jusque là. Finalement, l'être sauvage dut sentir mon odeur et il se redressa et repartit rapidement en marchant dans la direction d'où il était venu. L'espace d'un instant, il me regarda par-dessus son épaule, pas exactement effrayé, mais plutôt comme s'il voulait éviter tout contact. »
En 1969, Peter Byrne rapportait ce témoignage : « Le 16 avril, à environ minuit, nous étions en voiture sur la route entre Paradise et Stirling City. La région environnante est très boisée, bien arrosée, et traversée par de profonds canyons. Comme nous amorcions une longue courbe, nos phares éclairèrent ce qui semblait être un homme dans une fourrure, traversant la route. Pendant un instant, nous eûmes une vue de face quand il se tourna vers la voiture, puis il s'enfonça dans l'obscurité. Notre impression fut qu'il était haut de plus de 6 pieds [1,80 m], complètement couvert de courts poils noirs qui semblaient être marqués soit de taches blanches, soit de boue. Sa face était blanche et glabre, bien que les détails apparaissaient comme confus. Les yeux ne brillaient pas dans la lumière comme c'est le cas des yeux d'un animal. La tête était petite et se terminait en pointe au sommet. Il était lourdement bâti avec des jambes particulièrement lourdes. »
En 1970, Louise Baxter rencontrait, pour la deuxième fois, un bigfoot. Elle était sur une route, à côté de sa voiture. « Sans me redresser, je jetai un regard en direction de la forêt proche de la route. Là, je me retrouvais à plonger mon regard droit dans le visage de la plus grosse créature que j’aie jamais vue, excepté celle aperçue moins d’un an plus tôt. La créature était brun noix de coco, hirsute et avait l’air sale. Elle pressait un gros poing contre sa bouche. Celle-ci était partiellement ouverte et je pus voir une ligne de grandes dents blanches et carrées. La tête était grosse et semblait reposer directement sur les épaules. Les oreilles n’étaient pas visibles car cachées par les longs poils qui recouvraient la tête. Des poils qui faisaient au moins 5 centimètres de long. Son menton était saillant et son front fuyant. Le nez et la lèvre supérieure étaient bien moins poilus et le nez était large avec de grandes narines. Les yeux étaient des plus étonnants avec leur couleur ambrée. Ils semblaient briller comme ceux d’un animal pris la nuit dans les phares d’une voiture.
Le témoignage le plus connu et le plus bouleversant, reste celui de Roger Patterson qui, le 20 octobre 1967, réussissait à filmer en Californie, un véritable bigfoot. La créature filmée est une femelle. Les traces de pas retrouvées à cet endroit, sont identiques à toutes celles déjà connues. Réalité ou canular ? Rien n’a pour l’instant été élucidé. L’endroit où le bigfoot a été filmé s’appelle quand même Bluff Creek…
Les photos les plus récentes datent du 11 juillet 1995 ; photos prises par un garde forestier dans le parc de Wild Creek, près du Mont Rainier. Lors d’une patrouille en forêt, le garde entendit du bruit provenant de la rivière. Il découvrit un bigfoot s’ébrouant dans l’eau…
Qu’on le veuille ou non, il existe dans les forêts nord-américaines, un grand primate qui n’a pas été recensé. Est-il apparenté à l’Homme ou est-il plus proche du singe ? Seule une capture permettrait de le déterminer. Certains scientifiques émettent l’hypothèse d’une branche d’hommes préhistoriques que l’on pensait éteinte, qui aurait survécus jusqu’à nos jours. Quelle découverte importante si c’était le cas ! Cela signifierait qu’il existerait sur notre planète deux espèces pensantes…